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14 avril 2024

En riposte à un bombardement de son consulat en Syrie, l'Iran lance une attaque de drones et de missiles contre Israël

 


La situation sécuritaire au Moyen Orient se détériore et risque de déboucher sur une déflagration régionale. En riposte à un bombardement de son consulat en Syrie, l'Iran a lancé, samedi 13 avril « depuis son territoire », une attaque de drones contre Israël, a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne dans une allocution télévisée. 

 

 La situation au Moyen-Orient s'est tendue davantage ces dernières heures avec la menace d'une riposte iranienne consécutive à un raid aérien attribué à Israël contre l'ambassade d'Iran à Damas, le 1er avril. Sept Gardiens de la révolution dont deux commandants y ont trouvé la mort, selon Téhéran.

Un peu plus tôt,  les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution iraniens ont saisi un porte-conteneurs "lié" à Israël  près du détroit d'Ormuz, a annoncé l'agence officielle Irna.

Selon l'armée israélienne, il s'agissait d'une attaque massive : 110 missiles balistiques, 36 missiles de croisière et 185 drones. Des centaines de missiles et drones ont été interceptés par Israël, les États-Unis, la Jordanie et la Grande-Bretagne. Selon Israël, 99% des engins qui présentaient un danger ont été neutralisés. La plupart en dehors de l’espace aérien israélien. Dans le collimateur, le sud israélien avec une base militaire qui a été touchée.

« Nous sommes préparés à tout scénario », assure Netanyahu.

07 avril 2024

Sénégal : Voir ici la liste complète du gouvernement Sonko et Diomaye Faye

 


Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a rendu public samedi son équipe gouvernementale. Elle est Composée 25 ministres et de cinq secrétaires d’état. Sa formation intervient quelques jours après l’investiture du président récemment élu Bassirou Diomaye Faye. 

 

Le chef d’état de 44 ans a approuvé le cabinet. Parmi les principales nominations, figurent celles de l’ancien directeur de la programmation budgétaire au ministère des finances Cheikh Diba, nommé au poste de ministre des Finances et de Birame Souleye Diop ancien vice-président du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko, qui occupera le poste de ministre du pétrole et de l’énergie.

Treize cadres du Pastef en tout héritent de portefeuilles ministériels comme El Malick Ndiaye, nommé aux Infrastructures et aux Transports, ou encore le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndiak Saré : ministre de la Formation professionnelle, et un des fondateurs du parti.

Deux généraux ont été nommés ministres de l'intérieur et de la défense.

Ce nouveau cabinet est restreint comparé au précédent qui comprenait 10 ministres de plus sous Macky Sall.

Le Premier ministre Ousmane Sonko qui promet une rupture. Beaucoup de personnalités de la société civiles peu connues du grand public font également partie des rangs de ce nouveau gouvernement.

 

  1. Yacine Fall – Ministre de l’intégration africaine et des Affaires étrangères
  2. Génaral Birame Diop – Ministre des Forces armées
  3. Ousmane Diagne – Ministre de la Justice Garde des Sceaux
  4. Général Jean Baptiste Tine – Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique
  5. Birame Souleye Diop – Ministre de l’Énergie, du pétrole et des Mines
  6. Abdourahmane Sarr – Ministre de l’Économie du Plan et de la coopération
  7. Cheikh Diba – Ministre des finances et du Budget
  8. Malick Ndiaye – Ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens
  9. Daouda Ngom – Ministre de l’environnement et de la transition écologique
  10. Amadou Moustapha Ndieck Sarré – Ministre de la Formation professionnelle (Porte-parole du gouvernement)
  11. Cheikh Tidiane Dieye – Ministre de l‘hydraulique et de l’assainissement
  12. Alioune Sall – Ministre de la communication, des télécommunications et du numérique
  13. Elhadj Abdourahmane Diouf – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation
  14. Serigne Gueye Diop – Ministre de l’industrie et du Commerce
  15. Fatou Diouf – Ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires
  16. Maimouna Dieye – Ministre de la Famille et des solidarités
  17. Yankhoba Diémé – Ministre du travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions
  18. Balla Moussa Fofana – Ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire
  19. Moustapha Guirassy – Ministre de l’éducation nationale
  20. Ibrahima Sy – Ministre de la Santé et de l’action sociale
  21. Olivier Boucal – Ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public
  22. Khady Diene Gaye – Ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture
  23. Mabouba Diagne – Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage
  24. Alioune Dione – Ministre de la Microfinance, de l’économie sociale et solidaire
  25. Mountaga Diao – Ministre du Tourisme et de l’Artisanat

Liste des Secrétaires d’État

  1. Amadou Chérif Diouf – Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur
  2. Ibrahima Thiam – Secrétaire d’État au développement des Pme Pmi
  3. Momath Talla Ndao – Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au logement
  4. Alpha Bâ – Secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan
  5. Bacary Sarr – Secrétaire d’État à la culture, aux industries créatives et au patrimoine historique

 

03 avril 2024

Sénégal : le président Bassirou Diomaye Faye nomme Ousmane Sonko Premier ministre

 

Au Sénégal, les choses sont entrain d'aller très vite.  Quelques heures après sa prise de fonction officielle en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye a nommé dans la foulée Ousmane Sonko Premier ministre de son futur gouvernement.

 

 Bassirou Diomaye Fayeavait promis une cogestion du pouvoir avec son mentor et compagnon de lutte contre le désormais ex chef d'Etat Macky Sall. Chose dite, chose faite donc quelques heures après son investiture en tant que cinquième président du Sénégal. 

« Je mesure l'importance de la confiance qu'il (le président Faye) a placée en ma personne », a déclaré sur la RTS Ousmane Sonko, en le remerciant et en lui garantissant sa « loyauté » et son « dévouement ».

 

Le fondateur du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), était  frappé d’inéligibilité et n’a pas pu être candidat à la présidentielle. Il n’était pas question de laisser Bassirou Diomaye Faye, son candidat de substitution, gouverner seul, comme il l’a expliqué dans une première allocution mardi soir.



02 avril 2024

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye investi président de la République

 


Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye vient donc d’être investi cinquième et plus jeune président de l’histoire de son pays.

 

Élu le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment ce 2 avril 2024 à Diamniadio. A 44 ans, Il  devient le cinquième président de l’histoire du pays depuis les indépendances. Il succède à Macky Sall, chef de l’État de 2012 à 2024.

 

« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d'observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois », a-t-il déclaré, la main droite levée, devant des centaines d'officiels sénégalais et huit chefs d'État africains au Centre des expositions de la ville nouvelle de Diamniadio, près de Dakar. 

 

Bassirou Diomaye Faye a prononcé son discours d'investiture sous un tonnerre d'applaudissements. 


Debout, l’écharpe verte, et le collier doré de l’ordre national du Sénégal barrant sa poitrine, le visage sérieux, dans son costume sombre, Bassirou Diomaye Faye a commencé par rendre hommage aux Sénégalais qui l’ont élu,

 

Le nouveau président s’est dit conscient du profond désir de changement des Sénégalais. Il a promis d’y travailler inlassablement, promis la stabilité, et la promotion de l’intégration africaine, plus de solidarité aussi avec les pays voisins face aux enjeux de sécurité. « Je souhaite un pays d’espérance, un pays apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée, telle est ma promesse devant Dieu. » a-t-il conclu.

 

Huit chefs d'Etat étrangers ont fait le déplacement, comme le Nigérian Bola Ahmed Tinubu, président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), mais aussi le président de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau ou encore de la Guinée Conakry, Embalo Sissoko de la Guinée Bissau...

28 mars 2024

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye élu président de la République avec 54,28% (officiel)

 


Au Sénégal, les résultats officiels, encore provisoires, de l’élection présidentielle du dimanche 24 mars  sont enfin tombés. Ils ont été annoncés ce mercredi 27 mars par la Commission nationale de recensement des votes. Comme le montraient les sondages à la sortie des urnes, Bassirou Diomaye Faye l'emporte au premier tour avec 54,28%. 

 

Bassirou Diomaye Faye, candidat de l'opposition issu du parti d'Ousmane Sonko, est élu avec 2 434 751 voix, soit 54,28%. Loin devant son principal concurrent, l’ancien Premier ministre Amadou Ba du camp de Macky Sall qui récolte 35,79% des suffrages exprimés. En troisième position : Aliou Mamadou Dia, le candidat du parti PUR. Il obtient 2,8 des voix, devant l‘ancien maire de Dakar Khalifa Sall et l’ex-Premier ministre Idrissa Seck.

 

Au lendemain du scrutin, les concurrents avaient reconnu leur défaite et félicité le vainqueur  Bassirou Diomaye Faye. Le président sortant Macky Sall avait fait la même chose.

 

Les résultats définitifs seront délivrés par le Conseil constitutionnel.

25 mars 2024

Présidentielle au Sénégal : Macky Sall et Amadou Ba reconnaissent la victoire de l'opposant Bassirou Diomaye Faye

 


Au lendemain du premier tour de la présidentielle au Sénégal,
Amadou Ba, le candidat du pouvoir et ex-Premier ministre et le président sortant Macky sall, ont appelé le candidat d'opposition Bassirou Diomaye Faye, que les résultats préliminaires placent largement en tête, pour le féliciter de "sa victoire dès le premier tour".

 

"Au regard des tendances des résultats de l’élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour", a déclaré lundi 25 mars l'ancien Premier ministre Amadou Ba, son principal rival dans la course au pouvoir.

"Je prie [pour que] le Tout Puissant lui accorder l’énergie et la force nécessaires pour assumer cette haute fonction à la tête de notre pays. Je lui souhaite beaucoup de réussite et de succès pour le bien-être du peuple sénégalais."

Ce 24 mars, 7,3 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes pour élire le cinquième chef d’État du pays, après Léopold Sédar Senghor (1960-1980), Abdou Diouf (1981-2000), Abdoulaye Wade (2000-2012) et Macky Sall (2012-2024). Une élection initialement prévue le 25 février dernier, dont le report avait plongé le pays dans une crise politique majeure, et qui connaît un revirement majeur avec ce message adressé à Bassirou Diomaye Faye.

A 44 ans, c'est un le parcours d'un combattant, de la prison à la présidence si ces résultats se confirmaient dès demain et plus tard par la conseil constitutionnel.

 

 

16 mars 2024

Le Niger met fin, «avec effet immédiat», à l'accord de coopération militaire avec les États-Unis

 


Le Niger a dénoncé ce samedi 16 mars 2024; « avec effet immédiat », l'accord de coopération militaire avec les États-Unis.

 

Cette décision intervient au lendemain d'une visite de trois jours de hauts responsables américains à Niamey. 

 

« Le gouvernement du Niger, prenant en compte les aspirations et les intérêts de son peuple, décide en toute responsabilité de dénoncer avec effet immédiat l'accord relatif au statut du personnel militaire des États-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire du Niger », a indiqué Amadou Abdramane, le porte-parole du gouvernement nigérien, dans un communiqué lu samedi 16 mars dans la soirée à la télévision nationale. 

 

La coopération militaire entre le Niger et les USA date de 2012. Niamey avait rompu la même coopération avec la France juste après le coup d'état du 26 juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum et mis au pouvoir le Général Tiani.


07 mars 2024

La Russie approuve un projet d'accord de coopération militaire avec la RDC

 


La Russie et la République Démocratique du Congo (RDC) ont approuvé un projet d'accord de coopération militaire.

 

C’est l’agence de presse russe Tass qui l’annonce. « Conformément à l’article 11 de la loi fédérale sur les accords internationaux de la Russie, le gouvernement approuve le projet d’accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo, qui a été soumis par le ministère russe de la Défense en coordination avec le ministère russe des Affaires étrangères et d’autres organes

L'accord prévoit l'organisation d'exercices et d'exercices conjoints, la participation et le suivi des exercices à l'invitation des agences compétentes, des visites de navires de guerre et d'avions de combat sur invitation ou demande, la formation des militaires et d'autres formats de coopération, a précisé Tass.

La RDC, précisément le Sud Kivu, fait face depuis quelques années à des attaques incessantes des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. La Russie, quant à elle, élargi sa sphère après le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Centrafrique.

03 mars 2024

Présidentielle 2024 au Tchad : Mahamat Idriss Déby annonce sa candidature

 


Au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby, président de transition, a annoncé samedi 2 mars 2024 dans un discours sa candidature à l'élection présidentielle du 6 mai prochain. 

 

«Moi, Mahamat Idriss Déby, je suis candidat à l'élection présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition de partis Pour un Tchad uni», a-t-il déclaré après que 221 mouvements revendiqués par cette coalition lui eurent demandé de se présenter. 

 

Mahamat Idriss Déby avait été proclamé par l’armée président de la transition le 20 avril 2021, à l’annonce de la mort de son père, le maréchal Idriss Déby Itno. Une succession soutenue par la France d'Emmanuel Macron. Le patriarche dirigeait alors le pays depuis plus de trente ans. Mahamat Déby promettait aussitôt de rendre le pouvoir aux civils par des élections après une transition de dix-huit mois, mais, ce terme échu, il l’avait prolongée de deux ans.

17 février 2024

Guerre en Ukraine : La ville stratégique d'Avdiivka tombe aux mains des Russes


C'est un symbole et un verrou stratégique qui s'écroule. La ville d'Avdiivka tombe aux mains des Russes après cinq mois de combats acharnés.

 

Le drapeau russe flotte désormais sur Avdiivka. Les troupes de Vladimir Poutine se sont emparés de cette forteresse de Dombass. Depuis quelques jours, il y avait des signaux qui montraient de la chute imminente de cette localité. Plusieurs milliers de soldats ukrainiens auraient été faits prisonniers.


C'est une défaite qui marque l'échec d la "contre-offensive" ukrainienne lancée depuis le 4 juin 2023 dont le but était de récupérer les zones conquises et annexées par Moscou depuis le début de l'opération militaire le 24 février 2022.


Avdiivka a été surnommée l'autre Bakmout à cause de la férocité des combats. Malgré le soutien massif des occidentaux et de l'OTAN, Kiev ne cesse de reculer sur le terrain avec des centaines de milliers de pertes.


Ce samedi 17 février 2024, le président Volodymyr Zelinsky parle d'un retait pour sauver des vies humaines.


Le conflit en Ukraine entre doucement dans sa troisième année. Il s'agit d'une première grande défaite pour le nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes Oleksandre Syrsky après sa nomination à ce poste le 8 février.

15 février 2024

Sénégal/Report de la présidentielle : le conseil constitutionnel inflige un revers à Macky Sall



C'est un revers pour le chef de l'État sénégalais. Le conseil constitutionnel a annulé ce jeudi 15 février le report de l'élection présidentielle décrétée le 3 février 2024 par Macky Sall et confirmée quelques jours plus tard par l'assemblée nationale.

 

Le Conseil constitutionnel a tranché et a jugé contraire à la Constitution la loi qui reporte la présidentielle au 15 décembre. Dans cette même décision, il a annulé le décret du président Macky Sall qui annulait la convocation du corps électoral pour le 25 février. 

 

Les motifs

Le conseil des Sages fonde sa décision sur un principe de sécurité juridique, l'article 103 qui indique que personne ne peut réformer le nombre et la durée du mandat du président. Selon lui, le report de la présidentielle viole cet article intangible de la Constitution qui verrouille le nombre et la durée du mandat du président.

 

En clair, en reportant la présidentielle au 15 décembre, le président resterait au pouvoir au-delà de son mandat qui se termine le 2 avril. Un fait impossible, selon le Conseil constitutionnel, du fait de ce verrou.

 

L'opposition et la société civile étaient vent debout contre cette décision intervenue à la veille du démarrage de la campagne électorale. Elle avait dénoncé "un coup d'état constitutionnel".

11 février 2024

RDC : Des manifestants appellent les chancelleries occidentales à plier bagage

 


Les manifestations anti-occidentales se sont multipliées ces derniers temps en RDC, notamment dans la capitale Kinshasa. Ceci pour dénoncer leur passivité face à l’agression du pays par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.


Plusieurs manifestants se sont réunis encore samedi à proximité des ambassades américaine, chinoise et portugaise à Kinshasa, non loin également du quartier général de la Monusco. Ils ont été stoppés par la police à l'entrée de l'avenue des Aviateurs, qui abrite ces représentations diplomatiques.

 

Certains étaient munis de banderoles sur lesquelles on pouvait lire « dégagez, bandes d’hypocrites », « agissez ou partez » ou encore, « l’Occident complice du génocide congolais ».

 

Plusieurs véhicules de la Monusco ont été brûlés. Des pneus ont aussi été incendiés sur le boulevard du 30-Juin.


Plus tôt dans la semaine, les ambassades de France et de Grande-Bretagne avaient aussi été ciblées. 

 

Selon les informations, le gouvernement congolais a condamné « énergiquement ces actes de violence ».

08 février 2024

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky limoge le commandant en chef de l'armée, le général Valery Zaloujny


Le ministre ukrainien de la Défense a annoncé jeudi 8 février le remplacement du très populaire commandant en chef de ses forcées armées, le général Valery Zaloujny.

 

Il a été remplacé par  le commandant en chef de l'armée de terre, Oleksandr Syrsky

 

Ce changement majeur intervient à la suite à de profondes  dissensions ente les deux hommes sur la direction de la guerre


06 février 2024

En plein meeting, Joe Biden confond Emmanuel Macron avec "Mitterrand président d'Allemagne"


Encore une nouvelle gaffe. Lors d'un discours, le président américain Joe Biden, âgé de 81 ans, s'est remémoré un moment survenu lors du sommet du G7, qui se tenait en 2021 en Angleterre. En pleine narration,
badaboum.
 
 
Le président des États-Unis a raconté une anecdote ce dimanche 4 février 2024 à Las Vegas, alors qu'il tenait un discours devant des travailleurs de l'hôtellerie avant les primaires démocrates du Nevada qui doivent se tenir ce mardi 6 février. 


L'actuel locataire de la Maison Blanche a confondu François Mitterrand, président français entre 1981 et 1995 puis mort en 1996, et Emmanuel Macron, qu'il a bel et bien rencontre en 2021 lors de ce sommet anglais, mais également à d'autres occasions. Cette nouvelle bourde tombe mal pour Joe Biden, quelques mois seulement avant la présidentielle américaine.
 
 
"C'était dans le sud de l'Angleterre et je me suis assis et j'ai dit:-'l'Amérique est de retour-", commence-t-il, avant de poursuivre avec une affirmation plus que surprenante. "Et Mitterrand président de l'Allemagne, je veux dire de la France, m'a regardé et m'a dit : -Tu sais, pour combien de temps es-tu revenu-?" 
 
 
Candidat pour un nouveau mandat présidentiel de 4 ans, Joe Biden n'est pas à sa première gaffe. Ce qui fait dire à ses opposants qu'il souffrirait d'une maladie psychologique et qu'il ne serait pas apte à gouverner de nouveau les Etats-Unis. A cela vient s'ajouter les difficultés en matière d'immigration aux quelles son administration fait face et qui créent des tensions avec le Texas, sans oublier les guerre en Ukraine et Palestine.

Sénégal : Macky Sall proroge son mandat, l'Assemblée nationale entérine après l'évacuation manu militari des députés de l'opposition

La démocratie tant vantée au Sénégal a-t-elle du plomb dans l'ail ces derniers jours?

 


L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de lundi 5 février la proposition de loi visant à repousser l'élection  présidentielle, initialement prévue le 25 février, au 15 décembre 2024 et celle de laisser au pouvoir le président sortant jusqu’à l’entrée en fonction d’un nouveau président. 

 

Le vote est intervenu dans une ambiance délétère et après l'évacuation manu militari des députés de l'opposition par la gendarmerie car ces parlementaires refusaient de voter sans un débat sur le fond.

Le président Macky Sall restera dans ses fonctions jusqu'à l'installation de son successeur, précise une autre disposition de la loi.

 

"La situation est complètement catastrophique, l'image du Sénégal est ruinée et je ne pense pas que nous nous relèverons de sitôt de cette faillite démocratique, de ce tsunami dans l'état de droit", a réagi après le vote Ayib Daffé, un député de l'opposition.

 

Le débat qui avait commencé lundi dans la matinée s'est poursuivi jusqu'en pleine nuit dans une ambiance électrique, des parlementaires en venant même aux mains dans l'après-midi.

 

Des heurts ont survenu à l'annonce, samedi, par le président Sall de reporter la présidentielle prévue le 25 février, quelques heures avant l'ouverture de la campagne.

 

05 février 2024

Report de l'élection présidentielle au Sénégal : Umaro Sissoco Embaló' félicite Macky Sall


La réaction du président de la Guinée-Bissau suite au report de l'élection présidentielle au Sénégal n'est pas passée inaperçue.

 

"J'adresse mes sincères félicitations au Président Macky Sall du Sénégal pour la sage décision, prise ce 3 Février après concertation, du report des élections présidentielles, ceci dans le but d'aller vers des futures élections plus inclusives, plus justes et plus crédibles", a twité Umaro Sissoco Embaló' le 3 février 2024, peu après l'annonce du report de l'élection.


Samedi dernier, le Président Macky Sall, a, dans un discours à la nation, annoncé le report sine die du scrutin du 25 février prochain. Une décision intervenue à la veille du démarrage des campagnes électorales.

 

La décision cristallise l'opinion publique  et fait craindre une crise politique.

Sénégal-Report de la présidentielle : l’opposition dénonce un coup d’État institutionnel


Deux jours après l’annonce du président Macky Sall de reporter la présidentielle sans nouvelle date, la proposition de loi sur le report du scrutin est en cours d'examen à l’Assemblée nationale ce lundi 5 février 2024. Très remontés, les députés de l’opposition ont saisi l'occasion pour dénoncer un coup d’État institutionnel opéré par le chef de l'Etat.


L’opposition est vent debout contre cette proposition de loi qui prolonge de facto le mandat de Macky Sall, président du pays depuis 2012.

 

Le texte contient deux articles cruciaux : une dérogation à la Constitution qui repousserait l’élection de 6 mois, au 25 août prochain ; et un deuxième article qui demande que Macky Sall poursuive ses fonctions de président jusqu’à l’installation de son successeur.

 

Contre toute attente, la date du 2 avril comme date butoir de fin de mandat du président ne figure pas dans cette proposition de loi, ce qui ouvre la possibilité de reporter l’élection à bien plus que 6 mois et au président Macky Sall de rester au pouvoir bien au-delà de son mandat.

 

Pour les députés de l’opposition, c’est hors de question. Ils dénoncent un coup d’État institutionnel.

 

Le ton est donné. Les débats risquent donc d’être particulièrement vifs au sein de l’hémicycle. La plénière a déjà été brièvement suspendue pour quelques minutes parce que les députés de l’opposition ont demandé à introduire une question préliminaire, ce qui leur a été refusé.

 

Sur le coup, une vingtaine de parlementaires s’est alors immédiatement levée brandissant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et criant à l’injustice, signe de l’ambiance électrique qui y règne.

 

Parallèlement dans la rue, les heurts entre manifestants et forces de l'ordre se poursuivent. L'accès à la connexion internet mobile est coupé à Dakar. Le ministère de la Communication se justifie en parlant d’appels à la haine qui circulent sur les réseaux et de risques de troubles à l’ordre public. Certaines écoles ont été fermées ce lundi mati.

04 février 2024

Décès du président namibien Hage Geingob

 


La Namibie est deuil Son président, Hage Geingob, est décédé tôt dimanche à l’âge de 82 ans à l’hôpital à Windhoek où il était soigné après la découverte de cellules cancéreuses, a annoncé la présidence, dans un message posté sur le réseau social X.

 

«C’est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé Docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd’hui», est-il indiqué dans une déclaration signée par le nouveau chef de l’État par intérim, Nangolo Mbumba, qui était jusqu’alors vice-président.

 

Hage Geingob, qui présidait la Namibie depuis 2014, était entouré de son épouse et de ses enfants au moment de sa mort à l’hôpital Lady Pohamna dans la capitale, a précisé le communiqué. Le mois dernier, la présidence avait annoncé qu’un bilan médical de routine avait révélé la présence de «cellules cancéreuses» chez le chef de l’État et précisé qu’il allait suivre un «traitement approprié», tout en conservant ses fonctions.

 

Hage Geingob avait déjà connu des problèmes de santé, y compris avant son arrivée au pouvoir. En 2013, il avait été opéré du cerveau. L’an dernier, il avait été opéré de l’aorte en Afrique du Sud, pays voisin de la Namibie.

 

Élu en 2014 puis réélu fin 2019, Hage Geingob avait précédemment été premier ministre pendant 12 ans, un record de longévité en Namibie C'est un pays semi-désertique d’Afrique australe qui fut l’un des derniers États du continent à accéder à l’indépendance en 1990.

03 février 2024

Sénégal : Macky Sall annonce le report sine die de l'élection présidentielle du 25 février prochain

Le Sénégal entre dans une crise politique profonde.
 


Cela n'est pas arrivé depuis il y a plus de 60 ans au Sénégal. S'adressant à la Nation ce samedi 3 février, à quelques heures de l'ouverture de la campagne électorale, le président Macky Sall a annoncé le report sine die du scrutin présidentiel prévu le 25 février prochain

 

Ces derniers jours, un conflit ouvert bat son plein entre l'Assemblée nationale et le conseil constitutionnel sur fond d'une affaire de corruption des juges. Les députés ont donc décidé de lancer une enquête parlementaire pour faire la lumière sur le processus de vérification des candidatures. Une accusation réfutée par le conseil constitutionnel.


Une polémique s'est aussi enclenchée sur la présence d'une candidate binationale, en violation des textes du Sénégal.


C'est face à cette crise sans précédant que le chef de l'État a fait part de l'abrogation du décret sur la convocation du corps électoral.

 

« J'ai signé le décret du 3 février 2024 abrogeant le décret du 26 novembre 2023 fixant la présidentielle au 25 février 2024», a annoncé Macky Sall dans son discours à la Nation, à quelques heures de l'ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel pour lequel devaient concourir vingt candidats, sans deux poids lourds de l'opposition, notamment Ousmane Sonko et Karim Wade.

 

« J'engagerai un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d'une élection libre, transparente et inclusive », a poursuivi le président sénégalais dans son discours, sans donner de date.

 

C'est la première fois depuis 1963 qu'une élection présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal. Le président Sall avait fixé le scrutin présidentiel au 25 février dans un décret daté du 29 novembre 2023. Il avait promis fin décembre de remettre début avril le pouvoir au président élu à l'issue du scrutin et l'a réitéré plusieurs fois. L'actuel premier ministre,candidat, était son dauphin désigné.

28 janvier 2024

Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO : L'organisation se dit prête à trouver une « solution négociée »


La réaction de la Cédéao n'a pas tardé suite à l'annonce du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.


 Elle dit ne pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté

Dans un communiqué, publié ce dimanche 28 janvier quelques instant après la décision des trois pays, la Cédéao se dit prête à trouver une « solution négociée » 

«Ces trois pays sont des membres importants de la Communauté qui reste engagée à trouver une solution négociée à l'impasse politique», indique le communiqué de l'institution sous-régionale.